Lucien Groddeg
Lucien GRODDEG né le 7 juin 1862 à Flavieux la Marende, fils de Paul GRODDEG menuisier et de Yvonne née LAÄS sans profession.
Parfait inconnu, Lucien a pourtant changé notre vie de tous les jours sans aucune reconnaissance de quiconque.
Peut-être, suis-le premier à en parler sur le net ?
Aucuns résultats sur les moteurs de recherche pourtant prolixes de la toile numérique !
Lucien mène une vie simple de fils d’artisan, peut-être un peu plus aisée que la plupart des habitants de sa commune dont les seuls revenus étaient l’agriculture sous forme de fermage pour le châtelain.
L’argent n’abondait pas non plus autant que les besoins l’exigeaient, Lucien dés ses 10 ans, devint l’apprenti de son père pour une aide gratuite et pérenniser l’entreprise familiale.
Mais comme tout être ayant un destin particulier, Lucien avait une aptitude particulière et des projets au-dessus de sa condition.
Sa passion des oiseaux se transforma vite en folie des aéroplanes qui commençaient à devenir des réalités dans le ciel où survolaient mystérieusement quelques carlingues en bois qui défiaient l’apesanteur.
Le moindre sou glané à la sueur de ses biceps partait en achat de carnet et de crayons pour des croquis toujours plus précis de ces oiseaux artificiels qui léchaient le soleil.
La matière première ne manquant pas, Lucien transformait ses esquisses en maquettes et en rêves de célébrités.
Mais son destin ne l’a jamais rattrapé, Lucien GRODDEG n’a jamais été (re)connu pour ses passions, il fut simplement écarté pour ses fameux vents qui auraient du le rendre plus célèbre et le faire apparaître dans GOOGLE ou YAHOO ou ALTA VISTA ….
Oui, Lucien avait comme aptitude particulière de lâcher à longueur de journée des pets aussi bruyants qu’odorants.
Et, encore de nos jours, quand un GRODDEG s’approche de vous, on le fuit sans aucune hésitation.
Merci Lucien.
Merci de nous avoir, depuis le 19ème siècle, appris de se méfier des Gros Dégueulasses (dérivatif de GRODDEG-LAÄS depuis l’inscription au Ch’ti ROBERT en avril 1936).
Merci Lucien, Vous avez votre place, sinon au Panthéon, tout au moins sur l’internet.